Faire des achats alimentaires est devenu un véritable parcours du combattant… Face à une offre très diversifiée et des qualités nutritionnelles variables, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. D’autant plus que les étiquettes nutritionnelles peuvent être compliquées à décrypter. Pas de panique, il existe quelques astuces pour vous en sortir facilement et rapidement !
1. Les mentions obligatoires sur une étiquette alimentaire
Une étiquette alimentaire n’est pas faite au hasard et les industriels ne font pas ce qu’ils veulent. Certaines mentions doivent obligatoirement être présentes sur une étiquette pour permettre au consommateur de choisir un produit en toute connaissance de cause. Vous trouverez donc systématiquement :
- La nature du produit (confiture, pâte à tartiner, yaourt…)
- La liste des ingrédients, dans l’ordre croissant de quantité
- La date de péremption sous deux formes possibles : la Date de Durabilité Minimale (DDM) qui correspond à la date au-delà de laquelle le goût du produit n’est pas garanti mais sa consommation reste sans risque, ou la Date Limite de Consommation (DLC) au-delà de laquelle sa consommation présente un risque pour la santé
- La table de composition nutritionnelle qui résume l’apport énergétique et la teneur en nutriments présents (glucides, lipides, protéines, fibres, sel) pour 100 g ou 100 ml du produit
- La quantité nette présente dans le paquet
- Le numéro de lot attribué lors de la fabrication de l’aliment
2. Les critères à passer à la loupe
Parmi les mentions obligatoires, deux méritent qu’on y prête plus particulièrement attention, surtout pour des produits transformés : la liste des ingrédients et la table nutritionnelle. Quelques astuces peuvent vous être utiles :
En priorité, posez-vous les bonnes questions, demandez-vous pourquoi vous achetez ce produit ? Qu’est-ce que ce produit va apporter à votre corps ? Par exemple, si vous achetez de la poudre chocolatée, son intérêt est aussi de vous apporter des glucides pour l’énergie du matin. Dans la table nutritionnelle, la quantité de glucides devrait donc être la plus importante. Dans un bol de Banania, vous trouverez 25 g de glucides, soit 10 % des apports journaliers recommandés.
Enfin, n’épluchez pas toute la table nutritionnelle, seules quelques lignes suffisent. Passez les calories et, pour les produits sucrés (céréales, biscottes, pain de mie, yaourts…), arrêtez-vous directement à la ligne « sucres » qui correspond en majorité à la quantité de glucides simples ajoutés lors de la fabrication.
Pour les produits salés (soupes, plats cuisinés…), reportez-vous sur la ligne des matières grasses et du sel. Parfois, la simple dénomination du produit nous permet de faire un choix, exemples : « compote sans sucres ajoutés », « yaourt nature », « jus d’oranges 100% pur jus, sans sucres ajoutés »…
Ainsi, pour faire les bons choix, il n’est pas nécessaire de décrypter à la loupe l’étiquette tout entière mais juste de prêter principalement attention aux trois points ci-dessus. Variez les produits et privilégiez l’association d’un aliment transformé à un aliment brut (de la pâte à tartiner sur du bon pain frais par exemple, des fruits frais…)